AI for Creative Business Dirigeants

Jean Ponce est professeur au département d’informatique de l’École normale supérieure – PSL (ENS) et Global Distinguished Professor au Courant Institute of Mathematical Sciences et au Center for Data Science de l’Université de New York (NYU). Il est directeur scientifique de l’Institut interdisciplinaire de recherche en IA PRAIRIE à Paris et cofondateur et PDG d’Enhance Lab, une startup commercialisant des logiciels pour la super-résolution et l’imagerie à grande gamme dynamique à partir de rafales d’images brutes. Jean Ponce a été de 2017 à 2022 directeur de recherche à l’Inria et membre invité de la faculté de NYU, en congé de l’ENS pour diriger la collaboration Inria/NYU en IA. Il a été directeur du département d’informatique de l’ENS de 2011 à 2017. Avant de rejoindre l’ENS et NYU, il a occupé des postes à l’Inria, au MIT, à Stanford et à l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign, où il a été professeur titulaire jusqu’en 2005. JJean Ponce est membre de l’IEEE et d’ELLIS et a été membre senior de l’Institut Universitaire de France. Il a été président du programme et/ou président général des trois principales conférences internationales sur la vision par ordinateur, CVPR (1997 et 2000), ECCV (2008) et ICCV (2023, à venir), et rédacteur en chef principal de l’International Journal of Computer Vision. Jean Ponce est titulaire de deux brevets américains et d’un brevet français (en cours), d’une subvention avancée de l’ERC, des prix Longuet-Higgins 2016 et 2020 de l’IEEE CVPR et du prix test-of-time 2019 de l’ICML. Il est l’auteur de « Computer Vision : A Modern Approach », un manuel traduit en chinois, japonais et russe.

Alexandre BENSAMOUN Professeure de droit privé et sciences criminelles à l’Université Paris-Saclay, où elle a créé et dirige le Master 2/LLM « Propriété intellectuelle fondamentale et technologies numériques », en co-diplômation avec l’Université Laval (Québec) et avec l’Université Autonome de Madrid (Espagne), Alexandra Bensamoun est spécialiste de droit de la propriété intellectuelle et de droit du numérique. Nommée « personnalité qualifiée » au CSPLA (Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique, ministère de la Culture français), où elle a conduit plusieurs missions – notamment sur la responsabilité des intermédiaires techniques, sur le droit de communication au public, sur l’intelligence artificielle et la culture ou encore sur la fouille de textes et de données –, elle est également experte pour l’UNESCO sur la Convention de 2005 sur la diversité des expressions culturelles. Alexandra Bensamoun est l’auteur de nombreuses recherches individuelles ou collectives, notamment un Traité sur le droit de l’intelligence artificielle. Investie dans les réseaux de recherche, elle est vice-présidente de la branche française de l’ALAI (et membre du comité exécutif de l’association internationale), chercheur associé à l’OBVIA et membre du comité exécutif de l’Institut DATAIA de l’Université Paris-Saclay. Elle a été nommée par la Première ministre française, Elisabeth Borne, au Comité interministériel de l’intelligence artificielle, en septembre 2023. Alexandra Bensamoun contribue régulièrement à la stratégie scientifique ou normative d’entreprises ou d’autorités nationales ou internationales.

Polytechnicien, et devenu docteur en informatique de l’Université Paris–Diderot en 2006. Il intègre alors l’Inria comme chercheur spécialisé en traitement automatique des langues (TAL), dans ce qui est aujourd’hui le centre Inria de Paris. Il y dirige l’équipe ALPAGE de 2014 à 2016, équipe commune avec l’Université Paris-Diderot, puis crée l’équipe ALMAnaCH, dont il est le directeur. Il est également titulaire d’une chaire dans l’institut PRAIRIE dédié à la recherche en intelligence artificielle, domaine dans lequel s’insère le TAL.

Ses travaux de recherche, initialement tournés vers l’analyse syntaxique, les grammaires formelles et le développement de ressources linguistiques, évoluent à l’image de son domaine de recherche vers des approches s’appuyant sur l’apprentissage automatique puis l’apprentissage profond. Il s’intéresse actuellement à la conception et à l’apprentissage de modèles de langue, ainsi qu’à leur mise en œuvre, notamment en traduction automatique et en simplification de textes, tout en explorant l’interface entre texte et parole et entre texte et image. Il poursuit également le développement de ressources linguistiques et des recherches en linguistique computationnelle. Ses travaux font une place particulière à la langue française dans toute sa diversité, mais également aux enjeux liés aux langues moins dotées.

Il met en œuvre son expertise en TAL en tant que cofondateur d’Opensquare, start-up spécialisée dans la conception, la conduite, l’analyse et la restitution d’enquêtes auprès des salariés. Benoît Sagot est invité à occuper la chaire annuelle Informatique et sciences numériques du Collège de France pour l’année 2023-2024.

Chercheur chez Inria et dirigeant depuis 2011 l’équipe d’apprentissage statistique (machine learning) du Département d’Informatique de l’Ecole Normale Supérieure (ENS), qui est commune entre le CNRS, l’ENS et Inria. Il est diplômé de l’Ecole Polytechnique (1997) et a obtenu sa thèse en Informatique de l’Université de Berkeley en 2005, sous la direction du Professeur Michael Jordan. Après deux ans au centre de Morphologie Mathématique de l’Ecole des Mines de Paris, il a rejoint l’équipe de vision artificielle CNRS/ENS/Inria de 2007 à 2010. Francis Bach s’intéresse principalement aux aspects algorithmiques et théoriques du machine learning, et plus précisément aux méthodes parcimonieuses, aux méthodes à base de noyaux, aux réseaux de neurones, et à l’optimisation à grande échelle. Il a obtenu une bourse “Starting Grant” en 2009, et une bourse “Consolidator Grant” en 2016 du European Research Council. Il a reçu le Prix Inria du jeune chercheur en 2012, le prix “test-of-time ICML” en 2014 et en 2019, le prix « test-of-time NeurIPS » en 2021, ainsi que le Prix Lagrange en optimisation continue en 2018, et le Prix Jean-Jacques Moreau en 2019. Il a été élu à l’Académie des Sciences en 2020. En 2015, il a été co-président du comité de programme de l’International Conference in Machine learning (ICML), son président en 2018, et le président de son conseil d’administration de 2021 à 2023; il a été co-éditeur-en-chef du Journal of Machine Learning Research (JMLR) de 2018 à 2023.

Nicolas Petit est président-fondateur de Native, cabinet de conseil focalisé sur l’accompagnement de la transformation numérique des organisations auprès des comités exécutifs et dirigeants d’entreprises. Nicolas est professeur affilié au sein de l’université Paris Science et Lettres (PSL) et fondateur du Certificat Exécutif « Digital Native – Transformation Digitale des Organisations » au sein de l’Ecole des Mines de Paris – PSL. Il pilote et anime le séminaire « Digital Transformation » au sein de l’Executive MBA de l’Université Dauphine – PSL et est professeur affilié au sein de l’Ecole du Management et de l’Impact de Sciences-Po Paris, en charge du programme « Stratégie d’Entreprise à l’Ere de l’IA ». Expert reconnu au niveau international dans l’industrie numérique et fort d’une carrière exécutive au sein du Fortune 500, Nicolas a notamment passé plus de 13 ans dans des postes exécutifs au sein de Microsoft Corporation, dernièrement en tant que Corporate Vice-Président, Global Marketing et Operations et Directeur Général en France. Il a dirigé des organisations marketing, commerciales et produit et a été au cœur de la construction d’un nouveau modèle d’entreprise centré autour du Software as a Service, de la transformation numérique des entreprises et de la refondation des fonctions produit, commerciales et marketing autour de la donnée, de l’IA et du digital. Passionné par la technologie et très impliqué sur ses implications éthiques et sociétales, Nicolas a vu sa contribution professionnelle reconnue par plus de 25 récompenses nationales et internationales et a figuré dans les programmes de leadership de la Commission Européenne, le Secrétariat d’Etat américain, Forbes Magazine ou l’institut Choiseul. Nicolas est lauréat summa cum laude d’HEC Paris et de Sciences-Po Paris et diplômé de l’Université Paris-1 La Sorbonne. Il a été récipiendaire en 2018 d’une bourse de fellowship de l’Ecole Supérieure des Mines de Paris. Il est également administrateur de plusieurs organisations non gouvernementales et start-ups technologiques et fait partie de l’advisory board d’Accenture Research et du groupe Daher.

Valentin Schmite, véritable figure incarnant l’intersection entre la créativité humaine et les avancées technologiques, apporte une contribution avérée à la façon dont l’IA peut transformer et enrichir la compréhension et l’expérience de l’art et de la culture. Son engagement à combiner culture et technologie se matérialise aujourd’hui à travers la start-up Ask Mona dont il est co-fondateur et directeur général. Start-up pionnière dans l’utilisation de l’intelligence artificielle pour soutenir les institutions culturelles dans leur mission d’élargir leur audience et d’améliorer l’expérience culturelle. Avant de cofonder Ask Mona, Valentin Schmite a enrichi son parcours professionnel en collaborant avec des médias renommés tels que France Culture et Slate, ainsi qu’avec Havas Paris, une agence de communication influente. En parallèle de ses activités entrepreneuriales, Valentin Schmite s’investit dans l’éducation en enseignant à Sciences Po, au Celsa ou encore au CNAM. Auteur de plusieurs ouvrages remarqués, dont « Propos sur l’art et l’intelligence artificielle » paru en 2020, Valentin explore les intersections entre art, technologie et philosophie. Sa vision novatrice se reflète également dans sa co-création d’Opium, une revue philosophique qui examine les défis contemporains à travers une lentille philosophique.